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2 · Capteur

2,1 · Échelles


Intervient une question d'échelles essentielle dans la discrétisation d'un phénomène réel, infiniment défini, tel que la lumière : la ‘brique fondamentale’ doit être assez petite, relativement à la limite de perception des yeux, pour que la cohérence du signal original ne soit pas perdue lors de la lecture de la photo. Ainsi pour que ‘l'illusion du continuum’ ait bien lieu, pour que soient reconnues les formes macroscopiques plutôt que les pixels ne soient vus pour ce qu'ils sont par eux-mêmes, il faut s'assurer d'une taille suffisamment petite des cellules du capteur photo-numérique.

appauvrir la photo numérique
Voici, selon un procédé inverse au précédent, une autre manière de révéler la nature pixellique de l'image numérique et l'importance de la taille des capteurs qui permettent d'engendrer les pixels dans l'élaboration de la représentation : la même image est ici réitérée plusieurs fois, dans le même cadre, à la même distance des yeux, mais avec une définition décroissante, pour permettre de se rendre compte du seuil de l'illusion propre à l'affichage sur un écran personnel :

72 dpi, 300 par 400 pixels :
originale

36 dpi :


18 dpi :


9 dpi :


4,5 dpi :


2,25 dpi :


densité inférieure à 1 dpi, 3 par 4 pixels :


extrême, 1 couleur :


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