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-1 · Préambule


« La majorité des images, fixes ou en mouvement, sont captées dans le monde visible grâce au principe de la camera obscura ou chambre noire, c'est-à-dire par l'interaction de la lumière avec une surface photosensible...
[...] Cette tradition a façonné notre perception visuelle, non seulement par le truchement de la camera obscura, car le cinéma et la télévision l'ont également renforcée. C'est une dictature de l'effet trou d'épingle, aussi ironique et stupide qu'apparaît cet énoncé. Mais cette dictature a été renforcée et nous en sommes venus à l'accepter comme la chose la plus réelle. En peinture, où la surface peut être contrôlée à un plus grand degré, on a pulvérisé cette notion d'espace de la Renaissance en ne présentant plus d'image. Éventuellement, la caméra est restée vide. Avec l'imagerie électronique, nous avons découvert qu'il existait un modèle interne de génération d'image qui faisait fi du régime traditionnel de production d'image avec la camera obscura. [...] À cette étape, il peut sembler presque populiste d'affirmer cela, mais voici la lutte que se livrent la réalité et la beauté de l'artificiel. Dans certains cas, la beauté de l'artificiel s'est révélée gagnante. »
Woody Vasulka.

Reminiscence (extrait : ‘à la ferme’), 1974, Woody Vasulka :


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